Microsoft a récemment publié la version 134 de son navigateur Edge, introduisant plusieurs améliorations notables visant à optimiser l’expérience utilisateur et renforcer la sécurité.
L’une des principales nouveautés de cette mise à jour est la migration de la page des paramètres d’Edge vers WebUI2, cette transition a pour objectif d’accroître la réactivité des pages et d’apporter des améliorations visuelles et de contenu.
Microsoft introduit également une nouvelle politique de blocage des scarewares, actuellement en version beta, cette fonctionnalité alimentée par l’intelligence artificielle vise à protéger les utilisateurs contre les attaques de scarewares.
Un scareware (ou logiciel d’intimidation) est un type de programme malveillant conçu pour effrayer l’utilisateur en lui faisant croire que son ordinateur est infecté par un virus ou qu’il présente un problème de sécurité critique. L’objectif est souvent de pousser la victime à acheter un faux logiciel de protection ou à télécharger un programme malveillant.
Comment fonctionne un scareware ?
- Fausse alerte : Une fenêtre pop-up ou une notification apparaît, simulant un scan du système qui prétend détecter des virus ou des menaces inexistantes.
- Pression psychologique : Le message utilise des phrases alarmantes comme « Votre PC est en danger ! » ou « Votre système est gravement infecté ! ».
- Solution frauduleuse : L’utilisateur est invité à cliquer sur un lien pour télécharger un prétendu antivirus ou un outil de nettoyage qui est en réalité un malware.
- Demande de paiement : Certains scarewares demandent un paiement pour « supprimer » les menaces fictives.
Exemples de scarewares célèbres :
- FakeAV (Fake Antivirus) : Il imite l’apparence d’un antivirus légitime pour escroquer les utilisateurs.
- WinFixer, Antivirus 2009, ou PC Defender : Des logiciels frauduleux qui affichaient de fausses alertes pour inciter au paiement.