Les chercheurs peinent à dire si le jeu vidéo rend dépendant
[2003-11-04 23]
par Lucas van GrinsvenUTRECHT, Pays-Bas (Reuters) - Les jeux vidéo stimulent les mêmes régions du cerveau que l'alcool et que d'autres drogues mais les joueurs ne peuvent être considérés comme victimes de dépendance, selon des scientifiques réunis aux Pays-Bas."
"Contrairement aux substances qui rendent dépendant, il n'y a pas de médicament pour traiter des joueurs compulsifs, a-t-on appris lors de la première conférence mondiale interdisciplinaire sur les jeux vidéos organisée à Utrecht.
"Est-ce que le jeu vidéo Everquest rend accro ? Pas plus que l'école ou le travail. Le temps qu'on consacre à ces dernières activités peut aussi générer une dépendance", estime Florence Chee, thésarde à l'université canadienne Simon Fraser.
Les scientifiques ont commencé à s'intéresser à l'industrie des jeux vidéos ces dernières années, après des suicides ou des meurtres d'adeptes de jeux violents.
"Quinze pour cent des joueurs à Everquest disent: 'Je suis accro'. Trente pour cent peuvent être considérés victimes d'addiction", raconte Stephen Kline, professeur de socio-psychologie et analyste des médias à Simon Fraser.
Même si Kline utilise le terme 'addiction' au sens du grec classique de 'dévotion', son étude de centaines de joueurs en ligne passionnés a montré que la moitié d'entre eux avaient des problèmes familiaux et sentimentaux à cause de leur passe-temps.
17 A 26 HEURES PAR SEMAINE
Certains peuvent consacrer 17 à 26 heures par semaine aux jeux vidéo. Les parties en ligne, avec des adversaires en réseau, sont considérées comme les plus prenantes en terme d'attention et de temps passé.
Des enfants de 10 ans commencent maintenant à jouer en ligne, selon Kline qui prévient les parents que ce n'est pas du tout le même hobby que les bandes dessinées.
"Les jeux vidéos ne sont pas une activité classique. Ils offrent potentiellement une nouvelle expérience psychologique", estime Kline. Il ajoute pouvoir imaginer que certaines violences du jeu débordent dans la réalité.
D'autres scientifiques, comme Chee, ont eux constaté que les joueurs compulsifs étaient des êtres sociables et pas des solitaires pathologiques comme on les décrit souvent.
Holin Lin, professeur de sociologie à l'université nationale de Taiwan, a découvert que de nombreux joueurs étaient membres d'un "clan" en ligne pour mieux affronter leurs adversaires et qu'ils pouvaient aussi nouer des relations avec d'autres membres du clan dans la vie réelle. /SD
L'article vient de Yahoo
Moi j'ai remarqué une chose, les joueurs de WoW ne sont pas du tout dépendant
:pccha:
Dans le doute reboot, dans la tomate format !
jai eu ma période de dépendance a cs donc jdis rien xD (rahh la jeunesse...)
mais bon, comme tu dis, heureusement, WoW n'est pas a classer dans le lot !